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Des premiers camions d’aide humanitaire arrivent à Gaza

Le Croissant-Rouge égyptien rapporte que des camions d’aide humanitaire ont commencé à traverser le terminal de Rafah côté égyptien, vers l’enclave palestinienne de Gaza. 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, sont sans eau ni électricité ni carburant depuis des jours après que l’armée israélienne a imposé un « siège complet » de Gaza.

07H36

Sommet « pour la paix » en Egypte au 15e jour de guerre Israël-Gaza

L’Egypte accueille des dirigeants et représentants de pays arabes et occidentaux pour un « Sommet pour la paix », au 15e jour de guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, frontalière de l’Egypte.

Le patron de l’ONU Antonio Guterres, qui était vendredi à Rafah, le poste-frontière entre l’Egypte et Gaza, sera présent, ainsi que les dirigeants européens Charles Michel et Josep Borrell.

Le roi de Jordanie Abdallah II et le président de l’Autorité palestinien Mahmoud Abbas, et des chefs de diplomatie, notamment de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne participeront également au sommet qui se tiendra dans la Nouvelle capitale qui borde Le Caire.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait initialement annoncé une conférence internationale sur « l’avenir de la question palestinienne » avant d’opter pour un « Sommet pour la paix ».

L’Egypte se veut en première ligne sur le conflit israélo-palestinien.

Premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, Le Caire est un médiateur traditionnel entre Israël et les Palestiniens –notamment le Hamas.

L’Egypte tient également l’unique ouverture sur le monde de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, Rafah. Et c’est par là que l’aide alimentaire et humanitaire commençait à être acheminée samedi aux 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, désormais sans eau ni électricité ni carburant.

C’est aussi vers l’Egypte que les étrangers et binationaux de Gaza devraient sortir, car Israël a hermétiquement scellé l’autre point de passage pour les personnes de Gaza, le terminal d’Erez.

07H23

L’aide humanitaire commence à passer de l’Egypte vers Gaza (Croissant rouge)

Des camions d’aide humanitaire ont commencé à traverser le terminal de Rafah côté égyptien, vers l’enclave palestinienne de Gaza, rapportent une source de sécurité et un responsable du Croissant-Rouge égyptien.

La télévision d’Etat égyptienne a montré plusieurs camions traverser l’immense porte du poste-frontière au 15e jour de guerre entre Israël et le Hamas, au pouvoir à Gaza, alors que des tonnes d’aide s’entassent depuis des jours dans l’attente d’un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, sans eau ni électricité ni carburant.

Vingt camions du Croissant-Rouge égyptien, qui se charge de l’acheminement de l’aide des différentes agences de l’ONU, sont entrés dans le terminal égyptien.

Côté terminal palestinien, 36 semi-remorques vides sont entrés dans le terminal en direction de l’Egypte, en préparation du chargement de l’aide.

Quatre ambulances, deux véhicules de l’ONU et deux véhicules de la Croix-Rouge étaient également visibles côté palestinien.

06H49

Israël appelle ses citoyens à quitter immédiatement l’Egypte et la Jordanie (communiqué)

Israël a appelé ses citoyens se trouvant en Egypte et en Jordanie à les quitter « le plus rapidement possible » en raison d’une « aggravation des manifestations contre Israël ».

Une alerte similaire, de niveau 4, le plus élevé, avait déjà été émise pour la Turquie et les recommandations ont été relevées au niveau 3 pour le Maroc, conseillant aux Israéliens de ne pas s’y rendre.

06H42

L’aide humanitaire à la porte de Gaza dans l’espoir d’un premier acheminement

L’aide humanitaire s’accumule à la porte de la bande de Gaza, où 2,4 millions d’habitants espèrent son entrée, au lendemain de la libération de deux Américaines enlevées lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre, première lueur d’espoir pour les quelque 200 otages encore retenus à Gaza.

Le poste frontière de Rafah, où attendent 175 camions d’aide internationale entre l’Egypte et Gaza, pourrait enfin ouvrir samedi à 10H00 (07H00GMT), a indiqué dans un communiqué l’ambassade américaine en Israël, disant disposer « d’informations » en ce sens.

L’ambassade a mis en garde contre « l’environnement potentiellement chaotique » que pourrait créer cette ouverture, avec une ruée vers l’Egypte des binationaux fuyant Gaza et les premières livraisons d’aide.

Alors que le conflit entre dans sa troisième semaine, l’aide est désespérément attendue par les Gazaouis, dont le territoire reste pilonné sans relâche par Israël, qui s’est juré d’« anéantir » le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque des combattants menée à partir de Gaza, selon les autorités israéliennes.

Selon l’armée israélienne, environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.

Dans la bande de Gaza, 4.137 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.

Vendredi, deux premiers otages, une mère et sa fille américaines, Judith et Natalie Raanan, ont été relâchées après une médiation du Qatar, réputé proche du Hamas. Le président américain Joe Biden s’est dit « au comble de la joie ».

Plus tôt, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait souligné à Rafah que l’aide humanitaire ferait la différence « entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes à Gaza ». 

Israël a autorisé, à la demande des Etats-Unis, l’entrée d’aide via Rafah, seule issue de Gaza sur le monde qu’il ne contrôle pas. A condition qu’elle n’arrive qu’aux « civils ».

Le Croissant Rouge palestinien a fait état d’une menace de bombardement israélien contre l’hôpital Al-Quds, dans le nord de la bande de Gaza, mais s’est déclaré « incapable » d’évacuer l’établissement qui héberge quelque 500 patients dans la zone de l’enclave la plus durement frappée par l’armée israélienne.

Une personne a par ailleurs été tuée dans la nuit dans des heurts avec l’armée israélienne près de Jéricho, portant à 84 le nombre de morts palestiniens en Cisjordanie depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.

01H51

Le Hamas a notamment attaqué Israël pour saper la normalisation avec l’Arabie saoudite, selon Joe Biden

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a attaqué Israël afin, entre autres, de saper des pourparlers visant à la normalisation des relations entre l’Etat hébreu et l’Arabie saoudite, a déclaré vendredi le président américain Joe Biden.

« L’une des raisons pour lesquelles ils ont agi de la sorte (…) pour laquelle ils s’en sont pris à Israël (…) est que j’étais sur le point de m’asseoir avec les Saoudiens », a déclaré Joe Biden, lors d’un événement pour une levée de fonds, précisant que Ryad songeait dans ces discussions à reconnaître officiellement l’Etat hébreu.

L’Arabie saoudite, poids lourd du Moyen-Orient, a décidé de suspendre les négociations sur une possible normalisation avec Israël parrainées par les Etats-Unis, une semaine après l’attaque du Hamas sur Israël qui pilonne depuis la bande de Gaza.

Cette suspension a été annoncée samedi 14 octobre en pleine visite à Ryad du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, qui s’est entretenu avec son homologue saoudien, Fayçal ben Farhane.

Ce dernier avait appelé à un « cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans ses environs », et la levée des restrictions imposées par Israël sur l’entrée des aides humanitaires dans le territoire palestinien, selon un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères, publié à l’issue de la rencontre.

L’Arabie saoudite, gardienne des premiers lieux saints de l’islam, « a décidé de suspendre les discussions sur une éventuelle normalisation avec Israël et en a informé les responsables américains », avait affirmé une source proche du gouvernement saoudien.

Le royaume du Golfe n’a jamais reconnu Israël et n’a pas adhéré aux accords d’Abraham de 2020, négociés par les Etats-Unis, qui ont permis à ses voisins, Bahreïn et les Emirats arabes unis, ainsi qu’au Maroc, d’établir des liens officiels avec Israël.

Il était pressé ces derniers mois par l’administration américaine de faire de même, Ryad exigeant en échange des garanties de sécurité de Washington et une aide au développement d’un programme nucléaire civil.

Dans une interview accordée à Fox News le mois dernier, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, avait dit se « rapprocher tous les jours » d’un accord de normalisation avec Israël, tout en soulignant l’importance de la question palestinienne pour son pays.

Le Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, s’oppose aux accords de normalisation avec Israël.

23H44

Washington salue la libération de deux otages américaines du Hamas

Les Etats-Unis ont salué vendredi la libération de deux otages américaines retenues par le Hamas, et appelé le groupe islamiste palestinien à relâcher les autres ressortissants qu’il détient.

« Nos compatriotes ont vécu une terrible épreuve ces quatorze derniers jours et je suis au comble de la joie qu’elles soient bientôt réunies avec leurs familles », a déclaré Joe Biden dans un communiqué.

Il s’est entretenu avec les deux femmes, Judith Tai Raanan et Natalie Shoshana Raanan, qui avaient été prises en otages le 7 octobre par le Hamas lors de son assaut sanglant contre Israël.

Lors de leur conversation, il leur a, selon la Maison Blanche, promis « toute l’assistance du gouvernement américain. »

Joe Biden a aussi remercié le Qatar et Israël pour leur « partenariat » dans l’opération qui a conduit à leur libération.

Il a promis que les Etats-Unis « ne s’arrêteraient pas avant de ramener à la maison » leurs autres ressortissants encore otages, dont Washington n’a pas donné le nombre exact.

Ces otages « doivent être libérés immédiatement et sans conditions », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors d’une conférence de presse.

« Il y a encore 10 autres Américains dont le sort dans ce conflit n’est pas connu. Nous savons que certains d’entre eux sont détenus par le Hamas », a-t-il encore dit.

Dans un entretien sur CNN vendredi soir, Ben Raanan, le frère de Natalie Shoshana Raanan, dit que, d’après son père qui lui a parlé, « Natalie va bien et est calme. » Elle pourrait « revenir à Chicago » en début de semaine prochaine, a-t-il ajouté.

Le Hamas avait annoncé cette libération et le gouvernement israélien avait ensuite indiqué que ces deux Américaines se « dirigeaient vers un point de rendez-vous, dans une base militaire du centre du pays, où les attendent les membres de leur famille ».

Les deux femmes avaient été kidnappées le 7 octobre alors qu’elles se trouvaient en visite au kibboutz (village agricole collectiviste) Nahal Oz.

Il s’agit de la première libération d’otages confirmée par les deux parties.

21H04

Jusqu’à sept otages français, Macron confiant dans les « canaux » pour les libérer

Une Française a été emmenée « avec certitude » par le Hamas à Gaza et six autres Français sont présumés otages, « sans certitude », a déclaré Emmanuel Macron, se disant « confiant » dans les canaux utilisés « par le truchement du Qatar » pour obtenir leur libération.

« Nous avons au total sept disparus. La jeune Mia Shem est la seule dont le statut d’otage est confirmé », a relevé le président lors d’un briefing téléphonique avec des journalistes, en référence à la Franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée lundi par l’organisation islamiste palestinienne du Hamas.

« Pour les six autres il y a une présomption de prise en otage mais sans certitude », a-t-il ajouté, en évoquant des « éléments recoupés avec les services et les autorités israéliennes ».

Il s’est dit néanmoins « inquiet pour plusieurs d’entre eux car le bilan des victimes françaises n’a cessé de croître ces derniers jours ». Des disparus sont régulièrement identifiés parmi les corps des 1.400 victimes retrouvées après l’attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël.

Le bilan des victimes françaises tuées s’est encore alourdi de deux personnes vendredi avec un total de 30 morts, outre les sept disparus, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

Emmanuel Macron a fait état de « discussions avec les services, et avec les autorités israéliennes, et à travers divers contacts par le truchement du Qatar notamment » pour obtenir leur libération.

« Nous sommes confiants : les canaux que nous avons sont les bons et sont utiles », a-t-il assuré en soulignant le « rôle très important » joué par le Qatar dans la libération de deux otages américaines.

« Ces discussions nous maintiennent dans l’espoir que nous pourrons trouver des solutions pour sortir le maximum d’otages« , a-t-il insisté.

Deux Américaines enlevées le 7 octobre ont été libérées vendredi par le Hamas après une médiation du Qatar, une première « lueur d’espoir » pour les quelque 200 otages toujours retenus à Gaza, au 14e jour de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

20H59

La France a fait passer « très directement » des messages au Hezbollah pour éviter une escalade, dit Macron

La France fait passer « très directement » des messages de modération et de désescalade au Hezbollah libanais afin de le dissuader d’entrer dans le conflit entre Israël et le Hamas palestinien, a déclaré vendredi à quelques journalistes le président français Emmanuel Macron.

« Nous avons passé très directement par le biais de notre ambassadeur et de nos services des messages au Hezbollah. Nous les avons aussi passés aux autorités libanaises », a-t-il dit. « Il y a eu des tirs de roquettes mais il n’y a pas eu une escalade aujourd’hui en la matière. Mais nous restons très prudents. Nous passons quotidiennement ces messages de modération », a-t-il ajouté.

Soutenu par l’Iran, le Hezbollah dispose d’une force de frappe militaire très importante.

Selon l’armée israélienne, les échanges de tirs se sont multipliés vendredi dans la zone frontalière entre Israël et le Liban sous très haute tension depuis l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre. Et l’évacuation de la ville de Kyriat Shmona a été annoncée.

« Il y a une situation de tension qui de toutes façons est extrêmement préoccupante et fait courir un grand risque à toute la région. On avertit chacun, on fait tout pour éviter l’escalade mais la situation sécuritaire demeure par définition instable car elle est à un niveau de tension et de pression très élevée », a estimé Emmanuel Macron.

Le président français a par ailleurs indiqué vendredi qu’il n’excluait pas un déplacement au Proche-Orient « dans les prochains jours, les toutes prochaines semaines », s’il parvenait à « obtenir des choses utiles » grâce à ce voyage.

Ce déplacement « sera dépendant des échanges que j’aurai dans les prochaines heures, les prochains jours avec tous les dirigeants de la région », a-t-il précisé.

Il a précisé en outre que la France allait envoyer « une aide humanitaire d’urgence » dans « les plus brefs délais », notamment « en médicaments »,  en direction de l’Egypte et à destination de la population de la Gaza.

La France veut « pouvoir accompagner les efforts qui sont faits par l’Egypte, soutenus par les Etats-Unis, grâce à l’ouverture de Rafah », le poste frontière à partir duquel les Gazaouis assiégés attendent désespérément l’arrivée de premiers convois d’aide internationale. « Nous avons décidé d’augmenter de 10 millions d’euros l’aide humanitaire que nous apportons aux Palestiniens« , a rappelé Emmanuel Macron. Celle-ci s’élevait à 95 millions d’euros l’an passé.

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